Il est très utile de s’attarder sur les statistiques et les tendances de recrutement pour de nombreuses raisons, aussi bien pour les demandeurs d’emploi que pour les employeurs cherchant à pourvoir des postes dans leur entreprise. Les chiffres en disent long et peuvent aider tout le monde à comprendre comment l’offre et la demande sont en corrélation sur le marché du travail. Pour ainsi dire, les recruteurs évaluent bien plus que l’expérience et les compétences avant d’offrir un poste : quelles sont les statistiques de recrutement les plus parlantes et quelle est la tendance actuelle du recrutement ? Ce sont les deux questions essentielles auxquelles on va essayer de répondre.
Statistiques sur le recrutement
Les statistiques sur le recrutement sont une mine d’informations, sur lesquelles il est nécessaire de s’attarder. Elles ont encore plus de valeur pour les chercheurs d’emplois et les employeurs désireux de recruter, voici le genre de données qui peuvent aider ces personnes, pourquoi pas vous ? L’article s’appuiera notamment sur les nombreuses statistiques trouvées sur le site NetOffensive.com.
Les recruteurs scrutent internet
Internet est un véritable nid à informations. Les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter rassemblent sont utilisés quotidiennement par les entreprises pour faire leur promotion, mais aussi par les particuliers. Il va sans dire que les réseaux professionnels comme LinkedIn sont encore plus scrutés pour chercher des candidats potentiels.
Il y a une raison simple à cela : d’après NetOffensive, une immense majorité des recruteurs soit 95% sont convaincus que le marché du travail ne régressera pas et au contraire connaîtra une concurrence de plus en plus féroce au fil des années. En ajoutant la statistique sur le recrutement qui voudrait que 75% des ressources humaines partent en quête de futurs employés en utilisant internet, on comprend facilement pourquoi il est utile d’être présent sur ses réseaux et de sortir du lot.
En plus de cela, notre source indique que 57 % des employeurs ne prennent même pas la peine d’accorder un entretien à une personne qu’ils ne pourront trouver via les moteurs de recherche. Ce qu’il faut déduire, c’est que l’image que l’on a sur internet est le reflet de notre réputation, aussi bien dans la vie privée que la vie professionnelle. Elle marque une première impression qui est, on le sait, importante dans tout recrutement.
L’image joue un rôle crucial
Les statistiques de recrutement mettent en avant le fait que l’image numérique que l’on renvoie a une grande influence sur l’obtention d’un poste. Mais cela marche en quelque sorte dans les deux sens. NetOffensive recense que 70 % des postulants se voient refuser un poste à cause d’un contenu personnel que l’on peut trouver sur la toile. Cela concerne toute image ou séquence à caractère insolent ou non adéquat. Ainsi, un candidat peut perdre un poste, car il a fait preuve, même si c’est peut-être une seule et unique fois dans sa vie, de discrimination de n’importe quelle sorte.
Une autre donnée révèle que les personnes pouvant être vues sur internet en train de consommer de la drogue peuvent aussi subir un refus d’emploi. D’autres informations concernant le demandeur d’emploi peuvent influer sur la décision finale de l’employeur, comme un quelconque lien avec un acte criminel ou le fait d’avoir terni l’image de l’entreprise et de ses salariés via des commentaires négatifs.
De l’autre côté de la balance, 69% des chercheurs d’emploi se disent prêt à refuser une offre en provenance d’une entreprise dont la réputation est mise en doute.
Les tendances de recrutement
Les tendances de recrutement sont le résultat d’un clash direct entre l’offre et la demande, et donc indirectement entre l’employeur et les candidats. Aujourd’hui, les patrons d’entreprise recherchent des personnes au profil plus précis, avec une expérience plus élevée. Il en découle que la balance penche dorénavant vers des candidats qu’il faudra convaincre. Pour trouver le travailleur idéal, les employeurs ont recours à plusieurs méthodes, voici quelques-unes d’entre elles.
Savoir se vendre est la clé
Chaque entreprise est sa propre marque. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : il est plus facile de recruter si vous possédez une bonne réputation et cela vous aidera d’ailleurs à attirer l’attention des meilleurs profils sur votre entreprise. Plus elle sera grande, plus il sera facile d’avoir un aperçu de votre e-réputation. Présenter une image soignée de votre société et donc de sa marque, mais aussi de vos employés vous donnera plus d’opportunités. Ces derniers ont un rôle important, car ils représentent une partie de cette image.
La seconde étape, que l’on appelle inbound recruiting, consiste à créer une campagne marketing pour son recrutement. Cela permettra de donner envie aux candidats de connaître un peu plus votre entreprise pour au final postuler. NetOffensive est clair sur ces points : ils indiquent en effet que 12% des salariés annoncent devoir se vendre sur la toile à cause de leur travail. Le parallèle est également à faire, dans une moindre mesure, de l’autre sens. Pour ainsi dire, c’est 70% des employeurs qui porteraient la décision de recrutement en fonction de ce qu’ils peuvent trouver sur les réseaux sociaux professionnels ou non.
Faire correspondre recrutement et objectifs
Aujourd’hui les employeurs ne peuvent plus vraiment recruter pour faire le nombre. Toute charge superflue équivaut à un frein dans le développement d’une entreprise. Ainsi, une entreprise doit toujours aller plus loin et plus rapidement. Cela complique énormément la tâche des recruteurs. Pour gagner du temps, il est primordial pour ces derniers de connaître parfaitement les objectifs stratégiques de leur entreprise et de rechercher les profils adéquats. Cela aura pour conséquence d’intégrer plus facilement vos futurs employés.
Rendre le recrutement plus humain
Les logiciels et autres outils numériques ont aujourd’hui pris le pouvoir dans le recrutement. Ils sont de plus en plus utilisés pour faire un tri préalable des candidatures, mais aussi de celles qui ne correspondraient pas de près ou de loin avec ce que l’employeur recherche. Ce qu’il est nécessaire de faire n’est pas de supprimer tous les outils digitaux, mais de mieux les utiliser pour donner plus d’importance au côté humain de l’embauche.
Care candidate, c’est le nom anglais de cette philosophie : le but est de prendre soin du candidat en essayant de se mettre à sa place. La conséquence est qu’il sera nécessaire de donner un maximum d’informations aux postulants, mais aussi de leur donner un suivi sur leur candidature. Les retombées sont que le candidat se trouvera plus à l’aise dans sa démarche et aura une meilleure vision de votre entreprise, qu’importe s’il est embauché ou pas. Votre bénéfice est que vous gagnez en réputation ou du moins vous ne pourrez l’entacher.
Préparer les entretiens d’embauche
Le bon profil qui correspond aux objectifs de l’entreprise ne tombera pas du ciel. Il est du devoir de l’employeur d’établir toute une liste de questions qui permettra de le trouver. Peu de personnes posséderont une réelle expertise, et poser les bonnes questions servira à affiner correctement les différents profils.
Un entretien standard doit être un entretien qui vous permettra d’obtenir toutes les réponses que vous souhaitez. Il est ainsi naturel d’avoir des questions très techniques de mise en situation ou alors d’autres concernant l’attitude, mais aussi celles qui pourraient révéler des incohérences dans ce que dit le candidat.
Les connaissances sur le monde digital
Toutes les professions touchent de près ou de loin le monde digital. En conséquence, chaque poste peut avoir recours à de la bureautique comme Excel ou à un outil numérique qui demande un minimum de connaissances digitales. C’est devenu un critère à part entière pour effectuer un premier tri chez les candidats.
C’est par ailleurs cette même digitalisation qui influe sur les images de marque : des services entiers naissent grâce à internet. E-marketing, e-commerce ou encore e-comptabilité, beaucoup de choses ne se font plus à la main à proprement parler. Pour une entreprise, avoir des salariés qui possèdent des compétences numériques est aujourd’hui un véritable atout. Cela lui offre la garantie de pouvoir survivre face à la concurrence.