Devenir Contrôleur Aérien, assurer le trafic des airs

Il existe plusieurs dénominations au métier de contrôleur aérien. On trouve parmi celles-ci Ingénieur du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) ou aiguilleur du ciel. Le métier exige une vigilance particulière car il est amené à manier un grand nombre d’informations à la fois. Communiquant avec les pilotes, il surveille que les aéronefs respectent les consignes de vol. Comment devenir contrôleur aérien afin de devenir un guide de l’air ?

Les missions du contrôleur aérien : en quoi ça consiste ?

Le contrôleur, tout comme les pilotes, a la vie des passagers en jeu et c’est pourquoi il se doit d’être au top aux niveaux physique et mental. C’est un métier qui incombe de grandes responsabilités et les missions sont multiples. La première est de fluidifier le trafic aérien en séparant les aéronefs. Pour ce faire, il est chargé de transmettre les informations nécessaires à chaque pilote. Ces renseignements concernent par exemple l’altitude ou la vitesse à prendre et ils sont dépendants de plusieurs facteurs. En effet, la météo ou la circulation ont une influence sur les vols car ils se doivent de respecter une certaine trajectoire. Analyser les évènements en temps réel permet à l’aiguilleur d’anticiper toutes situations à problèmes. Cependant, en cas d’imprévu, il est de son ressort d’agir rapidement et de décider des choix à faire. En France, les contrôleurs exercent sur la totalité du territoire aérien et échangent régulièrement avec les aiguilleurs voisins. Il existe quatre catégories principales dans le domaine du contrôle aérien dénommées Océanique, Régional, Approche et Aérodrome. Les deux derniers types représentent une minorité travaillant essentiellement sur le décollage et l’atterrissage tandis que les deux autres sont chargés de la période de dite de croisière. Tous les contrôleurs effectuent un travail de groupe. C’est l’ensemble qui permet le bon déroulement des trajets aériens et ils sont amenés à se relayer les aéronefs.

Devenir contrôleur aérien : les études et les perspectives d’avenir

Un fort sens de l’analyse est requis pour exercer en tant que contrôleur aérien. En effet, ce dernier est en charge de fluidifier le trafic et doit prendre en compte la trajectoire, l’altitude et la vitesse de chaque aéronef pour leur assurer un vol sans encombre, c’est-à-dire d’avoir assez d’espace pour planer sans problème. Travaillant en équipe, il devra aussi savoir se fondre dans un collectif. Ayant en main de nombreuses vies, il se doit d’être fort mentalement afin de gérer le stress correctement et de toujours prendre les bonnes décisions. Il devra aussi faire preuve de réactivité en cas d’intempérie ou autres imprévus afin de donner les instructions nécessaires aux pilotes sur une quelconque modification de vol. Finalement, il faut posséder un niveau très bon niveau d’anglais car les communication se font toutes dans cette langue.

Quelles études ?

Il n’y a qu’une seule formation permettant de devenir contrôleur aérien. Celle-ci est dispensée par l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) située à Toulouse. L’entrée à cette dernière se fait par un concours organisé annuellement. Il faut remplir certaines conditions pour accéder au concours. L’examen est ouvert à tous les membres de l’Union européenne ayant entre 18 et 26 ans. Il vous faudra être déclaré apte physiquement et être titulaire d’au moins un DUT, un BTS soit dans le domaine scientifique soit technologique, un DEUG (diplôme d’études universitaires générales) ou un DEUST (Diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques). Il est également possible de postuler si l’on a effectué une deuxième année en classe préparatoire scientifique. Une partie majoritaire des candidats viennent cependant de prépa comme Math Sup et Math Spé. Avoir une mention dans le bulletin numéro 2 de son casier judiciaire est rédhibitoire.
Une fois passé le concours d’entrée, la formation s’effectue en 3 ans dont les 18 mois premiers mois sont concentrés sur la théorie. Après cela, chaque candidat est affecté dans une tour de contrôle ou dans un dans CRNA (Centre en route de la navigation aérienne) pour commencer la formation pratique en alternance avec la théorique. Au bout du compte, les candidats reçoivent le diplôme d’Ingénieur du Contrôle Aérien, qui, bien que l’appellation laisse à penser autrement, n’est pas reconnu la commission des titres d’ingénieur et il s’agit tout simplement de la dénomination administrative. Enfin, après obtention du diplôme, une autre formation qui dure entre 1 à 3 ans doit être effectuée pour parachever la formation. La durée de cette dernière varie en fonction du centre d’affectation.

Le salaire

L’élève à l’ENAC est rémunéré à hauteur de 2300 euros brut, en moyenne, par mois durant les 3 années de formation. A la fin de ces 3 ans, l’ICNA débutant perçoit un salaire d’environ 50000 euros brut par an.

Carrières et débouchés

L’aiguilleur du ciel pourra progresser vers une carrière à vocation d’études comme le management dans le corps de l’aviation civile.

Trouver une école

Dans le territoire Français, seul l’ENAC dispense de la formation nécessaire au titre d’ICNA. Il n’est pas possible de se présenter plus de 3 fois au concours d’admission.

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